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Document : Ouvrage
Titre
SERGE DE DIAGHILEV SA VIE SON ŒUVRE SA LEGENDE
Auteurs
Date de parution
05/02/1954
Nbre/N° de page
321
Cote
OUVDAN LIF
Commentaire
Dans ce livre, que seul un Serge Lifar pouvait écrire, revit la fastueuse, ardente et géniale figure de l'homme qui accomplit, de 1909 à 1929, dans les domaines de la peinture, de la musique et de la danse, une révolution comparable à celle dont sa patrie était alors le théâtre. Il coulait dans les veines de Serge de Diaghilev un peu du sang de Pierre le Grand, et ce fut son immense amour pour tout ce qui était russe qui détermina son goût et ses prédilections. A vingt ans il fonde et dirige la revue Le Monde de l'Art où déjà il recherche des chemins nouveaux et des formules audacieuses. Attaché pendant deux ans à la direction des théâtres impériaux il rêve un instant de régénérer l'opéra et le ballet en Russie, avant de se faire l'initiateur et l'apôtre de la musique et de l'art russe en Europe. En 1906 il débute à Paris en organisant un concert d'essai au Grand Palais où il fait applaudir Borodine, Moussorgsky, Rimsky Korsakov, qui devaient exercer une telle influence sur la jeune génération des compositeurs français. 1908 ouvre la voie triomphale avec la révélation de Chaliapine dans Boris Godounov. L'année suivante voit le début des fameux « Ballets russes » avec Anna Pavlova, Tamara Karsavina et le « divin » Nijinsky. Et chaque saison marque une nouvelle conquête, une nouvelle date : 1910, l'Oiseau de feu d'Igor Stravinsky ; 1911, le Spectre de la rose : 1912, Daplinis et Chloé de Maurice Ravel ; 1913 enfin, le Sacre du Printemps dont la première déchaîne une véritable émeute... Serge de Diaghilev reprend, dès 1917, son inlassable activité créatrice. Il fait appel, pour les décors de Parade, « ballet réaliste » de Jean Cocteau et d'Eric Satie, à Picasso, qu'il est le premier à mettre au premier rang, ensuite à Derain, Matisse, Chirico ; pour la musique, à Ravel, Prokofiev, Falla. Il ne cesse de découvrir, de révéler et d'imposer les meilleurs de son temps, et lorsqu'il meurt à Venise en 1929 c'est après avoir magnifiquement exaucé le double vœu de sa jeunesse : « Révéler la Russie au monde ; révéler à lui-même le monde nouveau. »
Descripteurs
DanseballetHistoire de la danse
Référence
Sélection dans valise
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