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Document : Ouvrage
Titre
ISADORA DUNCAN
Date de parution
2013
Cote
OUVDAN MOU
Commentaire
tous, découlent d'une vision de la danse qu'elle semble porter depuis l'enfance et mûrir tout au long de sa vie.
Célébrant le beau à la manière des antiques Grecs, Isadora Duncan dansait pieds nus et vêtue seulement d'une toge. Cela se passait à l'époque du corset en Europe et du puritanisme protestant en Amérique. Pourtant, Isadora Duncan ne le vivait pas comme une provocation, qu'elle semble ignorer, mais comme un acte naturel, celui de la « nudité en soi » de l'époque hellène. Avant même le droit de vote des femmes, celle-ci s'émancipe et de l'Église et de l'État, en assumant ses maternités hors mariage.
Dansant sur les cendres du dix-neuvième siècle, comme Nietzsche et Wagner, elle appuie son propos et son rêve d'un art nouveau sur la redécouverte des figures mythologiques. Ils ont en commun, à l'aube de la révolution industrielle, de croire en l'avènement d'un monde nouveau. Au même moment s'éveillent la psychanalyse de Freud et les théories de Marx.
Debussy, puis Stravinsky, avec leurs accords dissonants, opèrent à la genèse de la modernité du vingtième siècle en se coupant d'avec la symétrie classique. Isadora Duncan, elle, dans l'acte à la fois esthétique et politique de refuser la discipline classique, devient une hérétique pour le ballet classique et ouvre la voie à la future danse contemporaine.
Descripteurs
Dansedanse libreBande dessinée
Référence
Sélection dans valise
Collection
Grands destins de femmes