Commentaire
Samuel Beckett, ¡1 y a longtemps, répondit à la question « Pourquoi écrivez-vous ?» par un sobre « Bon qu'à ça ». C'est précisément ce que Jiri Kyliân estime être, bon qu'à ça. Lui qui devint chorégraphe parce qu'il avait compris qu'il ne serait jamais aussi bon danseur que Rudolf Noureev et que le corps des autres exprimerait mieux que le sien ce qu'il avait besoin de dire.
Dans Bon qu'à ça, il raconte, simplement, ce qui le fait vivre : la danse, qui forme un tout avec la vie. Il décrit son univers hanté par le temps et la disparition. Il évoque ses sources d'inspiration - parmi les-quelles sa compagne, Sabine Kupferberg,et les Aborigènes. Il explique comment l'image prend de plus en plus de place dans son œuvre - serait-elle une chance de ne pas mourir?
Récit d'un itinéraire marqué par la transcendance du corps et par le mouvement.