Commentaire
Jeune, mais déjà auteur d'une œuvre très conséquente, Yvann Alexandre est un chorégraphe de l'errance, élégante et desâbusge. Ses danseurs semblent flâner avec détachement sur un plateau tenu pour uneîraBge^endroit de rencontre. Ils s'y croisent, ne semblent pas vraiment s'y rencontrer et pourtànrrre-sent jamais- vraiment seuls. D'ailleurs, Yvann Alexandre s'abandonne très peu à l'exercice - pourtant fréquent dans le monde de la danse contemporaine - du solo. Or, en 2015, avec Les Soli noirs, ce chorégraphe au ton singulier aborde cette forme du solo, et même par cinq fois dans une œuvre qui est à la fois le résumé de ses obsessions autant qu'une ouverture vers des horizons nouveaux.
C'est l'occasion d'interroger ce que signifie cette solitude singulière d'un chorégraphe en demandant à l'écrivain Stéphane Bouquet, au plasticien Olivier de Sagazan et à plusieurs personnalités du monde de la danse d'aujourd'hui de s'y pencher.