Commentaire
La scène est devenue eau, les danseurs sont amphibies et la chorégraphie est constituée d'actions et de manipulations subtiles inspirées par les nouvelles sensations que procure un espace modifié où les corps évoluent comme en apesanteur. Réalisées pendant l'élaboration du spectacle aquatique de Daniel Larrieu, en mars 1986, lors d'une résidence au centre national de danse contemporaine d'Angers, certaines de ces images servaient de transition entre les scènes du spectacle. L'alternance dans le film de moments calmes, comme la lente marche d'un homme dans le fond d'une piscine où flottent des corps en apnée et de scènes d'immersions violentes et saccadées, retraduit l'atmosphère un peu hallucinée de cette pièce que la presse surnomma "la Giselle de l'an 2000".