Commentaire
L'expression « Danse libre » utilisée au début du XXême siècle, qualifiait un Art nouveau en opposition avec la « Danse classique ». Se libérant des contraintes imposées par l'Académie, le danseur désirait revenir aux gestes naturels pour extérioriser avec aisance les nuances infinies de sa vie intérieure.
Cette danse libre ne s'imposa en France qu'après le triomphe en Europe d'une jeune Américaine venue remettre en honneur la « sainte beauté du corps ». Reconnue désormais « Mère de la Danse Contemporaine » elle s'appelait Isadora DUNCAN. Les lois de ce nouvel art gestuel avaient été enseignées au XIXéme siècle par un artiste français de génie, François DELSARTE qui commence à sortir de l'ombre. Occultés après sa mort, ses travaux déposés Outre-Atlantique furent à la base de cette révolution artistique.
En France, un danseur d'origine tchèque - MALKOWSKY- adepte des théroies delsartiennes, conquis parla « révolution isadorienne » mais considéré « marginal », dans l'évolution de la pensée actuelle gagne peu à peu la reconnaissance qu'il mérite. Considérant l'Homme dans sa nature globale- physique, mentale, émotionnelle et spirituelle- il lui propose de l'aider à retrouver l'exactitude de ses mouvements originels pour le remettre en harmonie avec le mouvement universel.
L'auteur qui fut longtemps son élève, expose ici les principes convergents de ces trois grands artistes : « Après des milliers d'années de civilisation, l'Homme a trop oublié ses gestes naturels. A la lumière de son intelligence, pour son équilibre, son énergie, sa résistance, son élégance, sa souplesse, il doit retrouver consciemment tout ce qu'il a perdu inconsciemment ».