Commentaire
Une des premières chansons publiées de Clément Janequin en 1529, Au joli jeu du pousse avant offre une structure comparable à Il est bel et bon de Passereau (voir la partition ici). Un refrain d’une dizaine de mesures encadre chacun des deux couplets, R / C1/ R / C2 / R. Alerte et coquin, le refrain joue sur les déplacements d’accents et l’allitération de la lettre J mettant en valeur ce déhanchement rythmique du jeu du pousse avant alors que les deux couplets, plus déclamatoires utilisent l’écriture en bicinium par l’opposition de blocs de deux voix à l’instar, écriture type et déjà déclinante des premières décennies du XVIème siècle.
Pour la prononciation, adopter « m’aloué ébaloyer » et surtout ne pas prononcer le s du dernier verbe.